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1er mai 2004 : chaîne humaine à Paris entre les sièges de la Compagnie Générale des Eaux et de la Lyonnaise des Eaux

A l'appel du Collectif pour un Service Public de l'Eau face aux multinationales du 27 janvier 2004 (Acme, Agir pour l'Environnement, les Amis de la Terre, ATTAC, la CACE, Collectif Adour Eau Transparente, Comité contre le Barrage du Charlas, la Confédération Paysanne, Eau Secours 31,  FO Vivendi et Filiales, France Amérique Latine, France Libertés, Gabas Nature et Patrimoine, SEAUS, Sphère Sud, le Parti Communiste Français et les Verts) :

Une chaîne humaine a été organisée entre les sièges de la Compagnie Générale des Eaux (52, rue d'Anjou 75 008 PARIS) et de la Lyonnaise des Eaux (18, Square Edouard VII 75 009 PARIS) distants d'environ 500 mètres, le 1er mai 2004.

Principales revendications de cette manifestation :

 

Non à la marchandisation de l'eau et à la privatisation de sa gestion monopolisée par les 3 multinationales françaises ;

Non à l'aménagement lourd et destructeur des rivières pour des intérêts privés (barrages, irrigation...) ;

Non à la libéralisation de la gestion de l'eau en Europe ;

Non à l'Accord Général sur le Commerce des Services de l'OMC, en particulier l'eau ;

Non aux atteintes aux libertés syndicales, à la liberté d'expression, aux procédures de licenciement de délégués FO et CGT et aux remises en cause des Conventions Collectives ;

Oui à un grand service public de l'eau et de l'assainissement, décentralisé, démocratique, transparent et respectueux de la préservation de la ressource face à une pollution croissante du fait notamment de l'agriculture intensive ;

Oui au droit d'accès à l'eau potable pour tous notamment des 1,5 milliards de personnes qui en sont privées, ce qui représente un financement égal à 1% du budget militaire mondial pendant 15 ans ;

Oui à l'eau de la paix, pour la vie, pas pour les profits ;

Oui à la mise en place d'une Commission d'enquête parlementaire demandée par les députés Verts et Communistes en janvier 2004 sur la disparition des 4,5 milliards d'euros de provisions de renouvellement des réseaux des 8 000 collectivités françaises délégués à Vivendi et placées sur un compte offshore en Irlande.