Blog - Billets du 02/2019
LETTRE DU RESEAU n° 129
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Réunion de la CACE DU 15/02/2019 à TERNAY
Présents : Micheline Desseigne, Jean-Louis Linossier (ACER) – Maurice Declerck, Georges Bourgier (Vayrana) – Hélène Vialleton (Eau et Services Publics de St Etienne) – Robert Michalon (collectif d’Amballon)
Absents excusés : Jeanine Cousin, Michel Ticchi (Vaucluse) – Pierre Bousseau (ACE Arconce) – Jean-Louis Monterra (Eau Secours Grenoble) - Christobal Serran (ACF) – Jean Fantini (Association d’Usagers de l’Eau de l’Agglomération Tournonnaise)
Programme du XXIIème AQUAREVOLTE
Qui se déroulera le SAMEDI 15 JUIN 2019 Maison du Cosmos
CHAMPOLY 42430
9 h Accueil par nos amis de l’association Eau et Services Publics de St Etiennne
10 h Processus pour le retour en régie publique à l’ère de la métropolisation
12h30 Repas paysan (10€)
14 h Agriculture et utilisation des ressources en eau
18h Fin de la journée avec un concert du groupe Extrad
Musique traditionnelle
Liste des intervenants : Confédération Paysanne, les Amaps, la ferme du quartier.
Nous attendons quelques noms pour la partie du matin.
Nous vous remercions de nous communiquer votre présence à l’AQUAREVOLTE le plus vite possible dés que vous le pouvez.
Nom, prénom :
Association ou personnel :
Adresse mail :
Téléphone :
Prochaine réunion le vendredi 15 mars au château de Ternay
A 10 heures (repas sorti du sac)
Coupon d’adhésion à renvoyer :
CACE 5 rue St Georges 69360 St Symphorien d’Ozon
NOM :
Association :
Adresse postale :
Email :
N° de téléphones :
Chèque (20 euros ou plus) à l’ordre de la CACE
LE COÛT DE L’IRRIGATION
L’exemple ci-dessous, transmis par le SMHAR (Syndicat Mixte d’Hydraulique Agricole du Rhône), montre bien le coût non négligeable de l’irrigation d’une parcelle évaluée à 32 ha suivant les cultures pratiquées.
La part fixe était en 2010 de 8557.12 € HT.
À cette part fixe il fallait ajouter la part consommation, par exemple pour du moitié moitié blé + maïs : 3897.92 € HT pour 41600 m3 d’eau consommés.
Au total : 12 455.02 € HT soit 369.22 € HT / ha.
Sans compter l’amortissement, l’entretien du matériel et la main-d’œuvre pour déployer l’enrouleur ainsi que l’énergie nécessaire pour faire fonctionner l’installation.
Ceci contribue largement à expliquer que les exploitants soient contraints d’installer des capteurs d’humidité dans le sol (coût supplémentaire + relevés) pour ne pas gaspiller l’eau.
Noter les 10 000 m3 / ha d’eau consommés pour arroser des terrains de sport (foot ou rugby) qui expliquent l’emploi des pelouses artificielles malgré les risques d’émanations toxiques.
En pièce jointe, le détail des tarifs.
Ces exemples tendent à démontrer que ni les coûts usages agricoles ni ceux des usages domestiques sont des encouragements à gaspiller l’eau. Sauf peut-être les parts fixes des tarifs de l’eau domestique.
On peut par contre continuer à dénoncer les gaspillages de la ressource en amont des usages domestiques ou agricoles, avec les fuites souvent très importantes sur les réseaux, d’autant que ces gaspillages sont en général soigneusement cachés voire falsifiés par les exploitants.
Ne pas oublier les risques, malheureusement trop souvent avérés, de pollution de la ressource par les usages agricoles et industriels notamment.
JL LINOSSIER CACE
04 78 83 47 73
Comme convenu, vous trouverez ci-joint copie de la tarification appliquée aux agriculteurs irrigants par secteur pour l’année 2010.
Il y a 2 facturations par an :
Exemple pour la saison 2011 :
- en octobre 2011 : facturation de la part fixe de la saison 2011 (abonnement à l’hectare)
- en février 2012 : facturation de la part mobile de la saison 2011 (consommation d’eau relevée au compteur en fin de saison)
Pour la part fixe, il existe 2 modes de facturation :
- pour les secteurs à dominante fruit et maraichage (exemple : Millery Mornant) : les hectares sont issus des surfaces déclarées irriguées.
- Pour les secteurs à dominante grande culture (exemple Sud Est Lyonnais) : les hectares sont calculés sur la base du débit attribué avec la règle de 2.5 m3/h/ha.
- Exemple pour un irrigant de ST PRIEST qui possède 2 enrouleurs de 40 m3/h : la surface facturée est de 80 m3/h / 2.5 m3/h/ha c'est-à-dire 32 ha
Sa part fixe s’établit à 32 ha x 267.41 € HT/ha = 8557.12 € HT
Chiffre moyen de consommation en irrigation (pour une saison météo moyenne) :
- pelouse stade de foot, rugby : 10 000 m3/ha
- maraichage : 5000 m3/ha
- fruits : 1500 m3/ha
- maïs : 2000 m3/ha
- blé, pois : 600 m3/ha
Exemple pour l’irrigant de ST PRIEST qui possède 2 enrouleurs de 40 m3/h et qui irrigue 16 ha maïs et 16 ha de blé, sa consommation moyenne sera :
16hax2000 m3/ha+16 hax600 m3/ha = 41 600 m3
Sa part mobile s’établit à 41 600 m3 x 0.0937 € HT = 3897.92 € HT
Soit une charge d’irrigation de 8557.12+3897.92 = 12 455.04 € HT pour 32 ha c'est-à-dire 389.22 € HT/ha
L'argent des factures d'eau ponctionné par l'état une fois de plus en 2019
DETOURNEMENT D’ARGENT PUBLIC PAR L’ETAT 37 M€ POUR LES CHASSEURS 243 M€ POUR LA BIODIVERSITE COMME EN 2018 ET AVANT, EN 2019, L’ETAT VA PONCTIONNER LES AGENCES DE L’EAU DE 280 M€ POUR SUBVENTIONNER L’ONCFS de 37 M€ (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) et L’AFB de 243 M€ (Agence Française de la Biodiversité) voir détail ci-dessous. CET ARGENT PROVIENT DES FACTURES D’EAU À 85 %. IL DEVAIT FINANCER LA PROTECTION DE LA RESSOURCE EN EAU POTABLE, SA DISTRIBUTION ET LA LUTTE CONTRE LA POLLUTION. IL S’AGIT LÀ D’UN DETOURNEMENT D’ARGENT PUBLIC PAR L’ETAT LUI-MÊME. LES AGENCES DE L’EAU VONT DEVOIR ANNULER DES FINANCEMENTS PREVUS DANS LE CADRE DE LEURS MISSIONS : MODERNISATION DE RESEAUX D’EAU POTABLE, DE STATIONS D’EPURATION ET LEURS RESEAUX, ET QUE LES USAGERS AVAIENT PREPAYES AVEC LEURS FACTURES D’EAU. NOTER AUSSI LE VOCABULAIRE OFFICIEL EMPLOYE POUR MAQUILLER CE DETOURNEMENT D’ARGENT PUBLIC EN UNE MEILLEURE UTILISATION DE SOI-DISANT « THESAURISATIONS », ALORS QUE CE TYPE DE RESERVES DES AGENCES DE L’EAU EST OBLIGATOIRE AVANT D’EXECUTER LES INVESTISSEMENTS EVOQUES PLUS HAUT. ALORS QUE CET ARGENT QUI LEUR APPARTENAIT, LEUR A ETE « SUBTILISE ». JL LINOSSIER CACE www.cace.fr 04 78 83 47 73 Les contributions des agences de l'eau à l'Agence française pour la biodiversité (AFB) et à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) pour 2019 sont désormais connues. Elles sont fixées par un arrêté interministériel publié le 14 février au Journal officiel. Le montant global de ces contributions reste le même qu'en 2018 : 243 millions d'euros (M€) pour l'AFB et 37 M€ pour l'ONCFS. La clé de répartition entre les agences, avec le document ci-dessous : JORF n°0038 du 14 février 2019 ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2019/2/11/TREL1903566A/jo/texte
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Assises de l'eau Août 2018 : Des réseaux rénovés pour une eau de qualité.
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